Ecouter : Lorsque j’aivions des noisettes suivi de it’airai, mai Brunette, par Florence Katz, Jean-Pierre Quenaudon et le chœur régional de Bourgogne / Lorsque j’aivions des noisettes – it’airai, mai Brunette, par La Six Sauteuses / Lai treue guéreille
Lorsque j’aivions des noisettes suivi de it’airai, mai Brunette, par Florence Katz et Jean-Pierre Quenaudon
Deux sauteuses de l’Auxois (chansons dansées).
« Lorsque j’aivions des noisettes » est une chanson de Pouilly-en-Auxois du XVIIe siècle. La ritournelle est empruntée à un carillon dont le texte et l’air ont été publiés par Charles Bigarne.
« It’airai, mai Brunette » (je t’aurai, ma brunette) est une sauteuse composée vers la fin du XVIe siècle : un registre d’archives de Beaune constate un envoi de canons fait en 1574 « pour la guerre du Dauphiné ». Le sens des paroles est : si je ne t’ai pas ma brunette, je m’en irai à la guerre… Si je ne t’ai pas, je perdrai le sens commun et m’habillerai tout à l’envers ; je mettrai ma chemise par-dessus mon gilet…
Ces deux chansons, interprétées par Florence Katz et Jean-Pierre Quenaudon ont été enregistrées en 1995 dans le cadre d’un projet avec le choeur régional de Bourgogne (direction Roger Toulet, piano Laure Rivierre).
Source : livret et CD, Dansons l’Auxois, UGMM, 2005 / CD Maurice Emmanuel : trente chansons bourguignonnes du pays de Beaune, Naxos patrimoine, 1996
Lorsque j’aivions des noisettes / it’airai, mai Brunette, par La Six Sauteuses
Autre interprétation postérieure aux versions ci-dessus, avec des instruments traditionnels, ici les deux sauteuses de l’Auxois sont entremêlées et alternées.
Source : livret et Cd, Dansons l’Auxois, UGMM, 2003
Lai treue guéreille
Chanson dansée (ronde) de Pouilly-en-Auxois. Version collectée par Bigarne, interprétée par La Galvache.
Goret : cochon mâle, Goreille et treue guéreille : jeune truie.
On retrouve partout dans le Morvan des chansons traitant sur ce même sujet de la gardeuse de cochons.
Source : livret et Cd, Dansons l’Auxois, UGMM, 2003
photo : B. Fevrier